3 réflexions sur “Prière d’intercession à Saint Augustin

    • IL ME MANQUE LE BRUIT QU’IL VOUS MANQUE

      Cette illustration a été réalisée sur trois jours. Initiée le 24 février, je l’ai reprise le 2 mars pour l’achever le 3 mars 2019.
      Le 24 février 303, Dioclétien lançait de grandes persécutions contre les chrétiens qui refusaient de sacrifier au culte impérial.
      Le 24 février 1525 François 1er était fait prisonnier lors de la bataille de Pavie.
      Le 24 février 1670, Louis XIV ordonnait la fondation de l’hôtel des Invalides, destiné à soigner et à héberger les soldats et les vétérans de guerre.

      Le 15 février 2019 en la fête de saint Claude de la Colombière, apôtre du Sacré-Cœur de Jésus, père spirituel de sainte Marguerite Marie, je fis un rêve qui me surprit.
      En effet un prêtre de tradition retourné vers le père qui mena un combat catholique et royal me confiait une phrase à l’oreille. Sur le coup je n’entendis pas ses mots. Je lui demandais de répéter et là j’entendis cette phrase : « il me manque le bruit qu’il vous manque ».

      Je mémorisais la phrase et commençais à la méditer. Il en sortira cette illustration qui vous présente un clocher couronné d’une Croix fleurdelisée, une colombe à l’aspect magistral qui rappelle la renaissance tel le phœnix.
      Messager du Ciel, symbole de l’Esprit Saint et du père le la Colombière son serviteur par son patronyme. Cette colombe est centrée sur deux cors des Alpes en sautoir.
      Cet instrument de bois ancestral qui résonne encore de nos jours est utilisé par de nombreux peuples montagnards dont les Suisses. Il est un symbole fort en plus d’être noble et servait à alerter pour rassembler les fidèles à la messe par exemple autant qu’à communiquer d’une vallée à l’autre. Son bruit est à ce titre riche de signification.

      Parcourons les différents sens et dérivés du mot bruit.
      C’est l’ensemble des sons produits par des vibrations et perceptibles par l’oreille. Ce sont des sons désagréables à entendre. Des nouvelles répandues par le public : « un bruit court à ce sujet ».
      L’expression « faire du bruit » parlant d’un événement qui pourrait avoir un grand retentissement.
      Il y a le faux bruit dans le sens d’une nouvelle infondée.
      Le bruit peut être un mélange confus de sons. Familièrement l’on disait : « faire plus de bruit que de besogne », c’est-à-dire parler plus que l’on agit.

      Le bruit de mer, nom donné au bruissement perçu en appliquant une coquille univalve contre son oreille.

      Le bruit désigne aussi les dires, ces nouvelles qui circulent tels que les bruits de bourse, les bruits de guerre, ainsi les expressions :
      -j’ai semé un bruit.
      -un faux bruit s’y coula touchant la mort du roi.
      -crains-tu si peu le blâme et si peu les faux bruits ?
      -c’est une chose étrange que les mauvais bruits qui courent de lui.
      -croyez-moi, hâtons-nous d’en prévenir le bruit.
      -un bruit assez étrange est venu jusqu’à moi, Seigneur, je l’ai jugé trop peu digne de foi.
      -je fus soudain frappé du bruit de son trépas.
      -au bruit de sa marche.
      On parle du commun bruit pour la voix publique.
      En jurisprudence, bruit public, commune renommée, qui peut tenir lieu de preuve.

      L’éclat que fait une chose dans le monde.
      « Tout autre que moi au seul bruit de ton nom pourrait trembler d’effroi ».
      « Et de votre grand nom, diminuer le bruit ».
      « Ils ont à soutenir le bruit de leurs exploits ».
      « Cette nouvelle ne fait aucun bruit à Versailles ».
      « Il remplit l’univers du bruit de Sa Sainteté ».
      « Ceci se passa avec peu de bruit sous son pontificat ».
      « Les peuples tremblaient au seul bruit de mon nom ».
      « La gloire des armes est un vain bruit ».
      « Vous prévoyez que cela fera du bruit et moi je vous réponds qu’il y a des conjonctures où le bruit est nécessaire ».
      « Force gens font du bruit en France ; un équipage cavalier fait les trois quarts de leur vaillance ».
      « Nos catholiques font grand bruit de l’autorité de l’Église ».
      « Si je n’ai pas bon bruit, c’est à grand tort ».
      « Les uns mentent pour abuser, les autres veulent acquérir bruit de sincérité ».
      « Les cloches argentines appelaient à grand bruit les chantres à matines ».
      « On le garde à petit bruit ».

      Au XVème siècle, des premiers Suisses venus en France : « Et ont esté ceulx qui ont donné le bruyt (renom) à ceux qui sont venus depuis ».
      Au XVIème siècle : « Elle connoissoit le contraire du faux bruit que l’on donnoit aux François car ils estoient plus sages… « .

      Et pour finir devant l’étendue de la richesse de la langue Française au figuré on dit : « à petit bruit », c’est-à-dire secrètement, sans éclat, faire ses affaires à petits bruits.

      Que tirer de cette phrase d’outre tombe, émanant d’un prêtre fin lettré et débatteur émérite que j’ai bien connu et dont une bonne part de ma formation pour ce combat émane de lui ?
      À travers tous ces vains bruits qui retentissent à nos oreilles en ce siècle perdu. Aucuns ne nous satisfaits, pas uns n’évoquent le bruit que nous attendons et qui sera le signe du grand chamboulement, le cygne noir, non pas celui du chant du cygne mais de la renaissance du phœnix selon les vers de Nostradamus:

      Du vieux Chiren l’on verra le Phoenix
      Estre premier et dernier des fils
      Reluire en France et d’un chacun aimable
      Régner long-temps avec tous les honneurs
      Qu’auront jamais eu ses prédécesseurs
      Dont il rendra la gloire mémorable

      Le bruit que j’attends avec ce prêtre et qu’attendent nombre de royalistes de cœur et d’esprit, de catholiques convaincus de la désignation divine de la branche aînée qui régnera une dernière fois sur le royaume des Lys par droit divin.

      Ce bruit ténu que nous ressentons qui vient de celui qui agit dans l’ombre attendant l’ordre du Christ Roi pour sortir de la forêt dont-il est l’arbre d’exception.

      Le bruit qui remonte aux Suisses, qui servirent ses pères et versèrent leur sang aux Tuileries, dont la gloire résonne dans le cœur des nombreux descendants au service du drapeau blanc.

      Le bruit des cloches de nos chapelles, des églises et des cathédrales qui au jour « J » sonneront à la volée, d’un seul cœur, d’une seule âme, accompagnants les Te Deum et les acclamations carolingiennes pour le sacre de notre roi.

      Le bruit des événements qui montent, qui seront incontestables lorsque l’élu sera révélé en pleine lumière et que le bruit des pleurs de joie et de reconnaissance montera vers le Ciel.

      Le bruit des prières d’action de grâce en reconnaissance aux Cœurs Sacrés de Jésus et de Marie que le peuple de France entendra et qui ne formera qu’un seul écho, un bruit miraculeux et salvateur.

      Les bruits qui précéderont le salut de la France qui pourront être des bruits guerriers, des bruits de haine et de peur, des bruits de désespoir pour ceux dont l’espérance repose sur les vains bruits de la terre comme nous le confiait la Très Sainte Vierge Marie.

      Les bruits des événements qui ne formeront plus qu’un seul bruit tel celui de la mer, que symbolise et renferme cette coquille saint Jacques des armes du grand monarque que j’ai peint, relié à l’ordre du Saint Esprit et à notre mère Immaculée, l’étoile des mers.

      Oui il est vrai, il nous manque ce bruit, le bruit qu’il manque à ce prêtre disparu, qui comme les rois très chrétiens depuis les balcons célestes attendent auprès de la Très Sainte Trinité, ce bruit unique, distinct de tous les bruits, décisif par son effet et que les plus heureux d’entre nous entendront au plus profond de leurs âmes.

      https://louischiren6.wixsite.com/peintreetpoete/il-me-manque-le-bruit-qu-il-vous-ma

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