Le véganisme et la négation du réel

Chers frères et sœurs en Christ,

La protection excessive des animaux, bien que souvent motivée par des intentions louables, peut aller à l’encontre de la sagesse humaine et naturelle. Il est crucial de trouver un équilibre entre le bien-être animal et les besoins alimentaires de l’humanité, car une alimentation qui s’écarte trop de ce qui est naturel peut favoriser la production d’aliments transformés, souvent nocifs et potentiellement cancérigènes.

Ouvrages catholiques

1. Saint Thomas d’Aquin, « Somme théologique »

Thomas d’Aquin discute de l’ordre naturel et de la place des animaux dans la Création. Il soutient que les animaux existent pour le service de l’homme et que leur consommation, lorsqu’elle est faite avec respect et modération, est conforme à la loi naturelle. Saint Thomas d’Aquin insiste sur le respect de l’ordre créé par Dieu qui inclut la consommation modérée des animaux.

2. Pape François, « Laudato Si »

Bien que le pape François appelle à un traitement éthique et respectueux des animaux, il ne rejette pas leur utilisation pour les besoins humains. Dans son encyclique, il met en avant l’importance de l’équilibre écologique et critique les excès de l’industrie alimentaire moderne, qui favorise souvent des pratiques non naturelles et nocives.

3. Pape Jean-Paul II, « Evangelium vitae »

Le pape Jean-Paul II souligne la dignité de la vie humaine et le besoin de subvenir à ses besoins de manière éthique et responsable. Il appelle à une reconnaissance de la valeur des créatures dans l’ordre de la Création, mais sans ignorer les nécessités de la survie humaine. La consommation responsable d’animaux fait partie de cet équilibre nécessaire.

Ouvrages laïcs

1. Michael Pollan, « The Omnivore’s Dilemma »

Pollan explore comment les régimes alimentaires humains ont évolué et insiste sur l’importance de consommer des aliments naturels. Il soutient que l’élevage et la consommation d’animaux, lorsqu’ils sont pratiqués de manière éthique, sont des éléments essentiels d’une alimentation équilibrée et durable. Il critique également les produits alimentaires transformés, qui peuvent être très nocifs pour la santé humaine.

2. Yuval Noah Harari, « Sapiens: A Brief History of Humankind »

Harari décrit comment l’histoire de l’humanité est intrinsèquement liée à l’élevage et à la consommation d’animaux. Il argue que la relation entre les humains et les animaux est complexe et nécessaire à notre survie. Harari met aussi en garde contre les régimes alimentaires modernes, souvent dominés par des aliments ultra-transformés, qui sont loin de notre alimentation traditionnelle et naturelle.

3. Nina Teicholz, « The Big Fat Surprise »

Teicholz défend l’idée que les graisses animales, historiquement consommées par l’homme, sont plus saines que les aliments transformés modernes souvent promus comme sains. Elle explique que l’abandon des produits animaux au profit d’aliments transformés et de régimes artificiels peut augmenter le risque de maladies chroniques, y compris le cancer.

Conclusion

La protection excessive des animaux peut mener à des régimes alimentaires non naturels, favorisant ainsi la production et la consommation d’aliments transformés, souvent associés à des risques pour la santé, y compris le cancer. Les ouvrages laïcs ainsi que les écrits catholiques cités précédemment soulignent l’importance d’une approche équilibrée. Il est nécessaire de protéger les animaux pour leur bien-être, mais également indispensable de les consommer de manière éthique pour subvenir aux besoins humains, en évitant les excès de l’industrie alimentaire moderne qui s’éloignent de notre alimentation naturelle et peuvent s’avérer dangereuses pour notre santé.

Benedicat vos Deus, etiam propinquos vestros, et custodiat vos in suo aeterno amore, Amen.

Stéphane

18 juin 2024

Lien vers le fichier PDF : https://lafrancechretienne.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/06/le_veganisme_et_la_negation_du_reel.pdf