Dialogue avec Jésus-Christ

Chers amis,

Voici un dialogue intérieur que je me permets de publier. Il pourra certainement édifier les lecteurs. Dans ces temps si difficiles, nous avons besoin de lire et d’entendre de belles choses. Dieu vous bénisse et vous garde.

– Seigneur, je suis perdu. La France est en train de perdre son âme et je dois sans cesse lutter pour ne pas sombrer dans le péché. Les tentations sont à portée de main. Seigneur !

(Jésus-Christ) Mon bon enfant, garde la foi et l’espérance. Crois en moi et sois-moi fidèle. Tu seras sauvé par la force de Mon Amour. Le mal semble être vainqueur, laisse-le faire car sa puissance te dépasse. Tu n’es qu’un simple homme dénué de pouvoir. Fais-moi simplement confiance et donne ton amour comme moi-même je vous l’ai donné.

– Pourquoi laisses-tu détruire ton Église ?

(J.C.) Mon Église n’est pas détruite. Je laisse simplement faire l’ennemi. En croyant l’anéantir, il la rénove. En croyant me faire disparaître, il donne chaque jour plus de courage aux petits qui m’aiment.

– Seigneur, tu aurais pourtant le pouvoir de tout arrêter. Pourquoi ne le fais-tu pas ?

(J.C.) Ce sont des choses que tu ne dois pas savoir. Il faut que l’ennemi déploie sa force et sa haine. Il a ma permission. La France sera purifiée, humiliée, embellie mais vivante. Oh, si tu savais mon bon enfant comme vous vous aimerez dans un proche avenir.

– Ces parole sont douces Seigneur, mais, j’ai soif !

(J.C.) Pour vaincre, il faut savoir écouter. Il est bon de se donner soi-même. Il est nécessaire de s’asseoir à côté des petits pour se mettre à leur portée, les écouter, les aimer, rire et pleurer avec eux. Si tu connaissais le mystère des prières, tu saurais que mes enfants sont nombreux à me parler dans le secret de leur cœur. Si tu écoutais attentivement, tu entendrais le murmure de leurs prières. Cette communion est si douce à mon cœur. J’exaucerai les prières des justes. Je les aime tant.

– On nous parle sans cesse de pouvoir et de force. Comment faire pour arrêter cela ?

(J.C.) C’est comme si tu essayais d’arrêter une lame de fond à l’aide de tes seules mains. Tu dois beaucoup prier en silence et pleurer sincèrement sur la misère de ton époque. Pleure, tout d’abord, sur tes propres péchés. Accepte ensuite ma grâce. Je te donne mon amour pour que tu le répandes comme une douce rosée fraîche. Ce sont autant de pétales de rose dédiée à ma sainte mère. Cet amour doit être partagé avec tous car il est vivifiant. L’amour se nourrit du partage. Les trésors du ciel se gagnent par la miséricorde. Si tu connaissais la puissance de mon amour, tu tomberais, ici et maintenant, en larmes pour ne plus jamais te relever. Tu voudrais rester auprès de moi. Mais ton heure n’est pas encore venue.

– J’aimerais en savoir plus sur la France dont tu parles, Seigneur.

(J.C.) Les enfants sont aimés. Les malades sont guéris. Les vieillards sont entourés. Les orphelins vivent en famille. Imagine la cour d’une ancienne maison familiale. Les convives sont assis autour d’une grande attablée. Écoute leurs joyeux murmures et regarde la joie resplendir sur leur visage. Ils sont si heureux de partager ce festin. La suavité dépasse tout ce que tu peux connaître ici-bas. Ma paix est inconcevable, elle dépasse toute chose. Mon amour est un océan de bonté. Ma miséricorde donne la vie. Je donne gratuitement. Je bénis chaque être. Je suis là au milieux de vous. La France dont je te parle n’existe pas encore car elle n’a pas connu les douleurs qui la purifieront. Sans pleurs, il n’y a pas de joie. Sans souffrance, il n’y a pas de paix. Il faut que l’égoïsme emporte chaque chose pour que la charité renaisse. Pour savoir donner, il faut apprendre à se dépouiller complètement.

– Il est difficile de concevoir une telle joie. Pour beaucoup cela ressemble à une chimère, Seigneur.

(J.C.) Les cœurs se sont endurcis et la charité s’est éteinte. Il le fallait mon enfant. Après plusieurs siècles de souffrance, la France renouera avec mon Église. Vous êtes amenés à devenir tous saints. Les mots seront doux dans vos bouches. Ce qui aujourd’hui ressemble à un rêve deviendra réel après les grandes épreuves. Les clameurs de ceux qui ont perdu la foi s’élèveront et leur colère se répandra, tandis que mon peuple restera fidèle à ses promesses. Mon enfant, ne prends jamais part à ces querelles. Ton trésor est là-haut, auprès de moi. Tu dois te dévouer cœur et âme pour gagner ta couronne.

– Seigneur, que puis-je faire ?

(J.C.) Prie.

– Pourquoi suis-je brisé ? Pourquoi ai-je tant souffert ?

(J.C.) Je choisis ceux que je veux. Ma croix ouvre les portes du paradis.

– Seigneur, je me sens indigne.

(J.C.) Tu l’es, mais, je t’aime. C’est mon amour qui te rend digne.

– Seigneur, je ne te suis pas toujours fidèle et j’en souffre.

(J.C.) Je le sais mon enfant. Je sais tout. Je vois tout. J’entends la moindre de tes pensées. Je suis patient comme un bon père malgré tes tourments, tes colères et tes peines. Je sais que tu te forces à m’aimer chaque jour davantage malgré tes grands manquements. Tu es comme cette feuille qui flotte patiemment sur une mer déchaînée. Sans ma miséricorde, tu aurais déjà disparu.

– Seigneur, je ne suis pas fier de mon passé.

(J.C.) Cesse de te plaindre. Ton passé est pardonné. Je te l’ai déjà dit et je ne le répéterai plus. Regarde devant toi. Contemple tous ceux que tu devras aimer au point de mourir pour eux. Fais comme mon bon saint Martin qui découpa un morceau de son vêtement pour le donner à ce pauvre homme tremblant de froid. Donne mon amour. Convertis les cœurs endurcis. Soigne ceux qui ont de grandes plaies. Fais ce que je fais.

– Tout cela est si simple et si difficile.

(J.C.) Oui mon enfant. L’amour est la chose la plus simple qui soit. Cette simplicité n’est pas atteignable naturellement. Il est plus facile pour l’homme de détruire que de construire. C’est pourquoi les voies du Royaume sont si étroites et que les routes de la perdition sont si larges. La simplicité est un don, une preuve de mon amour et de mon existence.

– Seigneur, comment est-ce que les gens vont croire ?

(J.C.) Ils croiront lorsqu’il ne restera rien de ce qu’ils pensaient être immortel. La destruction est le terreau de la vie. J’ai moi-même été brisé. Je suis revenu à la vie le troisième jour car mon Père est bon et que je suis avec lui. Le Père est en moi comme je suis en lui.

– Tout cela est si mystérieux, si insondable.

(J.C.) Ne te préoccupe pas des mystères pour l’instant. Contente-toi de donner ce que je t’offre. La force physique n’est rien. La puissance matérielle n’est rien. La volonté humaine n’est rien. L’amour est tout. L’amour est invincible puisqu’il émane du Père. La force de mille hommes est comme un grain de sable sur une plage, tandis que la puissance de l’amour est comme l’océan qui défait les obstacles. Sans amour, la vie n’existerait pas. La terre n’aurait pas été et vous ne seriez pas là. Sans cet amour, il n’y aurait rien. Le Père donne gratuitement. Le Père est.

– Pourquoi est-ce que la société vénère tant l’argent ?

(J.C.) Les hommes se sont inventés leurs propres lois dans le but de prouver qu’ils peuvent vivre par eux-mêmes. Ils pensent être capables de donner la vie, mais, en vérité, ils sèment la mort. C’est en vouant son âme à l’argent que l’on se coupe de la charité la plus élémentaire. Un cœur asséché finit par s’éteindre.

– Seigneur, j’ai tant besoin de toi.

(J.C.) Tu devrais plutôt dire nous. Tu n’es pas unique. Tu es si petit. Dis plutôt : « Seigneur, nous avons tant besoin de toi. »

– Pardon Seigneur pour ce manque d’humilité permanent.

(J.C.) Fais comme mes saints. Oublie-toi. Donne-toi. Sacrifie-toi. Pense à mon bon saint Jean-Marie Vianney qui consacra sa vie à bénir et à guérir les âmes. Il rayonnait grâce à la puissance de mon amour. Il se lacérait le dos, jeûnait quotidiennement et pourtant il était vivant. Sache que mes saints vous observent comme je les ai observé. Tous vos secrets seront dévoilés au Jour du Jugement. Confesse-toi bien pour éviter de grands drames ce jour-là.

– Seigneur, je ne trouve pas facilement de prêtre.

(J.C.) Le temps est à la sécheresse mais bientôt l’herbe sera verte et l’Église refleurira. Les prêtres afflueront et ils vous confesseront. Mon peuple sera en paix.

– Seigneur, je t’aime !

(J.C.) Je te tiens dans mon cœur mon enfant. Partage bien mon amour.

– Comment puis-je davantage porter Ta Croix, Seigneur ?

(J.C.) Abandonne tes anciens comportements. Corrige-toi. Aie confiance en moi. Rends-toi utile. Aime-moi. Pardonne sept fois soixante-dix sept fois tes ennemis et prie pour tous ceux qui ont de la rancune envers toi. Mon joug est léger par la puissance de mon amour.

– Seigneur, peux-tu m’en dire davantage ?

(J.C.) Pense bien à tous ceux qui souffrent en silence. Ils sont si nombreux. Prends conscience de cet océan de détresse et de larmes. Vois cette pauvre femme qui donne une petite pièce à un mendiant tandis que le riche enferme sa fortune dans son coffre-fort. Ouvre-toi par la prière. Je te donnerais davantage connaissance des malheurs de chacun. Ta vie est si facile par rapport à ceux qui n’ont rien. Médite sur la solitude. Il y a tant de vieillards et d’enfants qui meurent seuls. Que chacun d’entre eux soit une partie de toi-même. Écoute leur souffrance. Réconforte-les. Aime-les.

– Peux-tu m’en dire plus sur les événements à venir ?

(J.C.) Non mon enfant. Il suffit simplement de me faire confiance. Il ne faut jamais chercher à savoir de quoi sera fait le futur. Je donne la victoire à ceux qui m’aiment.

– Je crois en Toi, Seigneur, de tout mon cœur, de toute mon âme.

(J.C.) Loué sois-tu. Sois heureux. Sois béni. Je ferai flotter ma tente au-dessus de toi. Je suis ton refuge. Je t’aime mon tout petit. Surtout aime-bien tous ceux que je t’enverrai.

– Je ferais de mon mieux Seigneur. J’espère être digne de toi. Garde-moi dans ton cœur, je t’en prie. Je renonce aux trésors de la terre pour chercher ceux des cieux.

(J.C.) C’est un vœu pieux. Parle bien de moi autour de toi car je suis. Pleure sur tes fautes et je t’affermirai. Je te suivrai et je t’aimerai comme j’aime tous mes bons enfants. Va en paix et surtout ne pèche plus. N’oublie pas tes prières quotidiennes. Va.

– Amen, Seigneur, Amen.

Stéphane, le 16 novembre 2019

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Bonne fête de la Toussaint

Chers amis,

Nous fêtons en ce jour la fête de la Toussaint et non pas cette ténébreuse chose importée des États-Unis.

Le respect de nos traditions catholiques est important pour notre Salut.

Je vous invite à méditer sur le magnifique catéchisme en images du bon père Vincent Paul Bailly.

https://lafrancechretienne.wordpress.com/2018/02/27/catechisme-en-images-du-pere-vincent-paul-bailly-haute-qualite/

Dieu vous garde