L’expression de la colère de Dieu

Chers amis,

Dieu est Parfait et Bon par nature, comme nous le savons. Il a donné à chacun d’entre nous le libre-arbitre pour nous laisser le choix du bien ou du mal.

Posons-nous cette question. Que peuvent faire les hommes de bien face à la corruption généralisée ? La terre continue de tourner au rythme des saisons. Par conséquent, nous ne pouvons rien entreprendre d’un point de vue humain puisque Dieu le permet.

Le Pape Léon XIII avait vu la puissance du malin s’élever sur la terre. Son intuition lui répondit qu’il fallait prier saint Michel pour nous protéger contre les puissances maléfiques.

Nos ancêtres diraient certainement quelque chose de ce genre à propos de notre époque, s’ils pouvaient encore s’exprimer :

« Viendra un temps où des hommes sans foi ni loi, possesseurs de grandes richesses matérielles, se protégeront mutuellement les uns les autres contre les commandements de Dieu. Ces hommes se croiront protégés contre la colère de Dieu. Ils essayeront, à l’image de leur démoniaque maître, d’imposer un joug inique aux populations. Avant que cela ne se produise, il leur faudra corrompre plusieurs générations pour que les futures populations ne puissent plus repérer leurs intentions malveillantes. Ils effectueront des tests à grande échelle pour vérifier que leurs tactiques leur permettent d’asseoir leur emprise (2020), avant de mettre en branle quelques années plus tard leur funeste plan (2024 selon l’OMS, sans aucune certitude puisque Dieu est le maître du Temps). Ils utiliseront des nouvelles technologies toujours plus contraignantes pour imposer leur puissance ténébreuse. Il leur faudra un grand nombre de boucs émissaires et toutes sortes de tactiques comme la théorie du complotisme qui tend à décrédibiliser ceux qui réfléchissent. De génération en génération, d’un mal en sortira d’autres encore plus grands. Dans cette terrible époque, l’injustice régnera à son comble comme la justice régnait au temps de leurs ancêtres. »

Posons-nous maintenant la question suivante : « qui est comme Dieu » ?

Si personne ne peut rien contre une forteresse imprenable, pour que la justice de Dieu soit faite, il faut que Sa colère se lève comme au temps de Noé. C’est pourquoi il est dit que les gens riaient et buvaient lorsqu’un grand malheur fondit sur leur génération pervertie. Jésus-Christ nous rappelle qu’en Son temps les hommes mauvais et adultères ne connurent que le signe de Jonas (cf les évangiles de Jésus-Christ selon Mathieu 12,38-41).

Jésus-Christ est la puissance de Dieu incarnée et cette puissance est salvatrice. Par conséquent, l’esprit de Dieu ne punit pas, Il se retire pour laisser la place aux forces obscures, ces anges déchus qui rêvent d’anéantir le genre humain. Le calcul des hommes qui se pensent imprenables dans leur forteresse consiste à gripper le système pour imposer une obéissance absolue grâce à des laissez-passer numériques. Ces hommes odieux grinceront des dents lorsqu’ils se rendront compte qu’ils ont eux-mêmes engendrés la destruction de la civilisation qui leur permettaient de régner injustement.

Notre époque est une métaphore de la crucifixion et voici pourquoi. Le comble de l’injustice eut lieu lorsque le peuple de Jésus-Christ réclama Sa crucifixion. Après le sacrifice sanglant, temps correspondant à l’expression des ténèbres les plus noires, le précieux corps fut déposé dans le tombeau pendant 3 jours et 3 nuits. Dieu se rit de la méchanceté des hommes puisque 3 jours plus tard, Jésus-Christ fut ressuscité pour prouver La Toute-Puissance de Dieu. Moralité, les ennemis de Dieu peuvent tuer la chair, mais ils ne peuvent rien contre l’Esprit.

Nous sommes actuellement au cœur d’un grand mystère d’iniquité : Jésus-Christ est au tombeau. Nous ne connaissons pas la durée exacte de ce temps puisqu’il ne s’agit pas d’un temps d’homme. Dans notre époque, l’Époux nous est enlevé. Nous devons nous préparer comme les Vierges sages pour ne pas rester dans les ténèbres.

Les jours des fils du démon sont comptés. Ils sont déjà condamnés à la mort éternelle par l’ange déchu qu’ils vénèrent. Leur maître trompeur est impuissant face à l’Omnipotence de Dieu.

Les justes sont éprouvés par une nouvelle forme de martyr. Mais, par leur persistance dans le bien, ceux-ci recevront leur couronne de laurier. Ainsi, après ces temps de ténèbres où leur puissance éclateront, viendra un temps de grande paix. Ce sera la Pentecôte de la France. Veillons et prions !

Dieu vous bénisse

Stéphane

Le 26 février 2023

Lien vers le fichier PDF : https://lafrancechretienne.files.wordpress.com/2023/02/l_expression_de_la_colere_de_dieu.pdf

Catéchisme de 1947

Chers amis,

J’avais publié cet article en octobre 2015, déjà presque 8 ans. Ce catéchisme de 1947 à destination des enfants est une perle rare. Je vous propose de le redécouvrir dans sa totalité. Je joins la table des matières pour vous inciter à le télécharger. Cet ouvrage sera certainement utile à votre famille et/ou à vous même.

Vous trouverez un fichier PDF contenant 256 pages de très bonne qualité.

https://lafrancechretienne.files.wordpress.com/2023/02/catechisme_a_l_usage_des_dioceses_de_france_1947.pdf

Les commandements du Christ pour la France

Chers amis,

Nous assistons à la chute de la France post-Gaullienne, ultra-libérale.

En son temps, le grand saint Augustin fut le témoin du déclin de l’empire Romain occidental. Il mourut tandis que les invasions finissaient de ruiner le peu de reste de l’empire. On aurait pu entendre le cri de la vigie annoncer que « la grande Rome est tombée ! ».

Nous sommes les témoins contemporains de la fin de la France. Les paroles « douce France, cher pays de mon enfance, bercé de tendre insouciance » résonnent comme une lointaine fable. Hélas ! Nous ne pouvons pas nous lamenter éternellement et devons accepter cette terrible réalité.

L’abêtissement de la jeunesse est rendu possible par les réseaux sociaux qui diffusent des médias d’un niveau affligeant et dangereux pour le salut des jeunes âmes. La numérisation diffuse rapidement au sein de la civilisation contemporaine ce que l’imprimerie infusait lentement, au rythme du temps et des lettrés, lors des siècles antérieurs. Le rythme effréné de diffusion des informations conduit l’esprit humain au désastre et à l’incapacité de réfléchir en profondeur, contrairement à nos ancêtres, sur un sujet quelconque. Ces générations risquent d’être soumises au joug de l’imbécilité pour le plus grand malheur de l’humanité, au point de pouvoir entraîner sa disparition très rapide.

La technologie contemporaine est destructrice par nature. Par exemple, l’impact des chars d’assaut, de la bombe nucléaire, de l’intelligence artificielle peuvent engendrer un désastre à large échelle. Or, au temps de la Rome antique, pour prendre cet exemple, les armes se cantonnaient à des épées, des flèches, des béliers et éventuellement des catapultes. Les lois physiques et mathématiques n’étaient pas encore découvertes, ce qui empêchait l’humanité de détruire un pays en quelques minutes. Une arme ancienne entraîne une mortalité de type « unitaire » : un décès sur une courte distance dans les deux camps ennemis. Or, une arme contemporaine entraîne une mortalité de type « multiple » : plusieurs décès sur une distance plus ou moins grande dans les deux camps ennemis, à l’échelle d’une ville, d’un département, d’une région ou d’un pays.

Le nouveau modèle qui émergerait selon les jeunes dirigeants des dix prochaines années est terrifiant. Ce serait un retour à un monde barbare, débarrassé des dix commandements de Dieu, où la loi du plus fort régnerait, où l’homme et la femme ne seraient plus que des instruments dans les mains de terribles « Stromboli », ce marionnettiste itinérant dont le but principal est de gagner de l’argent. Les classes populaires, tyrannisées sous le joug de leurs maîtres assoiffés de pouvoir, seraient asexués, hybridés, sans foi ni loi. À plus ou moins long terme, les lointains descendants d’Adam et d’Eve pourraient retomber à l’état de mammifères dépourvus de parole et de raisonnement structuré. Les « Strombolis », quant à eux, tiendraient leur propre progéniture loin de l’informatique, de la pollution, de la folie afin que leurs enfants puissent devenir les puissants et cruels « empereurs » d’un monde sans Christ. Ce serait l’« âge d’or » selon les mots d’adeptes de sectes plus ou moins ésotériques.

Nous pourrions brûler la plupart des livres du XXe et du XXIe siècle sans subir de dommages importants. Il nous faudrait seulement conserver à minima les dix commandements de Dieu, un exemplaire de la « bible, traduction officielle liturgique », de l’« introduction à la vie dévote » du grand saint François de Sales, de la vie de « saint Augustin » ou de la vie de « saint Louis » selon « Jacques Le Goff ». La plupart du savoir spirituel dénué de malice se trouve dans les livres antérieurs au XXe siècle.

Nous sommes dans l’ère de la technologie dirigée par la folie outrancière. Le « joueur de flûte de Hamelin » attire à lui les enfants pour les mener à leur perdition au grand dam des parents qui ne s’aperçoivent pas de grand-chose. « Il faut que jeunesse se passe » comme certains disent bien souvent.

Les générations successives ont apostasié, au fil des siècles, par un lent effacement des valeurs antiques dites catholique, romaine et apostolique. À partir du XXe siècle, temps des découvertes scientifiques, la foi a vacillé sur sa base pour laisser la place à des théories dénuées de compassion telles le communisme, le nazisme, le wokisme et autres innombrables doctrines terminant par « isme ». Les nouvelles lois humaines refusent de se plier aux dix commandements par refus de Jésus-Christ et par orgueil. Ainsi, nous sommes à un carrefour crucial de notre civilisation.

Le but de ce message n’est pas de vous faire tomber dans le désespoir le plus complet. Bien au contraire ! Nous sommes les pierres de l’Église, les pierres de la Cité de Dieu ! Nous sommes au cœur de la guerre. Chacun d’entre nous peut faire le choix de suivre la folie du monde ou de se ressaisir pour revenir à Dieu. Les lois de Dieu sont là pour nous protéger. Dieu est notre rempart, notre tente. Le chemin de Dieu est fleuri et lorsque je marche sur ses pas bénis, je ne crains rien ! Alléluia !

Dans un monde composé d’aveugles, les borgnes sont rois. Nous, les borgnes, qui voyons clair, devons lutter de toutes nos forces pour conserver dans notre cœur, sans la corrompre, la loi de Dieu. Nous sommes comparables aux judaïques du temps de Moïse, aux catholiques sous la persécution nazie ou aux musulmans de la Palestine du XXIe siècle. Par-dessus tout, nous sommes les enfants de Dieu, aimés de la Vierge Marie et dirigés par Notre Seigneur Jésus-Christ qui est mort pour nous sur la croix, enterré sous Ponce Pilate et ressuscité au troisième jour.

Ces propos, aujourd’hui, peuvent outrager ou faire rire, mais, lorsque la France connaîtra la descente dans les eaux glacées de l’océan Atlantique Nord, tel le Titanic, les survivants se jetteront aux pieds de Dieu et de la Vierge Marie pour leur demander secours et pardon. Les lois de la Bible sont éternelles, quoi qu’en disent les ennemis de Dieu.

Notre Seigneur nous a laissé sa paix, nous l’a donné. Notre rôle est de nous tourner vers Ses commandements pour relever la France de ses cendres. Voici maintenant Ses commandements pour le salut de la France :

1. Honorer le nom de Dieu

Dieu est source de toute vie. Il nous offre gratuitement les bienfaits de la terre. Le fonctionnement parfait des lois terrestres n’est pas lié au hasard. Une force intelligente, éternelle, immuable, parfaite, d’un amour intense a créé notre monde. La Bible nous permet de comprendre et d’obéir à cette perfection. Nous sommes les gardiens du jardin d’Eden chargés de veiller sur les trésors de la nature. C’est le concept de la « foi ».

2. Différencier le naturel du naturalisme

Jésus-Christ aime puiser ses exemples dans la nature pour leur donner de la saveur. Il aime, par exemple, nous rappeler que nous devons être semblables aux « oiseaux » qui ne se soucient pas du lendemain pour se nourrir. Nous devons être doux comme la « colombe » et prudents comme le « serpent ». Ce ne sont là que quelques exemples pour étayer ce point. Nous devons aimer la nature sans toutefois basculer dans le naturalisme. Nous devons rejeter l’amour exclusif pour la nature, ce serait rejeter le monde invisible et s’éloigner du surnaturel. Le jardin d’Eden est créé et offert par Dieu. À ce titre, les anges font pleinement partie de la création. Ces êtres invisibles peuvent être bons, comme saint Michel Archange, ou odieux, comme le « grappin », cet ange déchu orgueilleux et trompeur.

3. Vivre au présent

Jésus-Christ nous rappelle dans « le Notre Père » que Dieu nous donne notre pain d’aujourd’hui. Dans la prière « Je vous salue Marie », nous demandons à la Très Sainte Marie de prier pour nous « maintenant » et à l’heure de notre mort. « Ici et maintenant » nous rappelle que nous devons éviter de nous projeter dans le futur. Cela signifie que nous ne devons pas plonger dans des états émotionnels anxieux. Nous devons cultiver l’espérance. Ce sentiment nous donne la force suffisante pour vivre au présent sans nous soucier du lendemain. C’est dans un état intérieur paisible que Dieu nous donne notre pain quotidien. C’est le concept de « l’espérance ».

4. Aimer les pauvres

La pauvreté est un concept très large. Elle peut notamment être matérielle, spirituelle, psychologique et même les trois à la fois. Jésus-Christ désigne les pauvres comme ceux qui sont « simples » d’esprit et « innocents ». Être simple signifie percevoir le bien sans détecter la malice. Aujourd’hui, on tend à désigner un simple d’esprit comme un imbécile ou un naïf. Or, dans un monde de brute, être simple conduit bien souvent à de terribles mésaventures. Cela signifie avant tout qu’il faut réformer cette civilisation déplorable et malveillante à l’égard des uns et des autres. Lorsque l’on vit dans une jungle, on a tendance à se projeter dans la peau de la proie ou du prédateur. Dans le jardin d’Eden, le bien et le mal n’existaient pas encore. Ainsi, Adam et Eve étaient simplement heureux et innocents. Nous devons aimer les pauvres et les consoler comme le font spontanément les saints. Nous donnons sans attendre de retour. Heureux les cœurs purs, car la terre est à eux. C’est le concept de la « charité ».

5. Faire le bien en secret

Dans la tradition catholique, le jour du vendredi Saint, des personnes se flagellent tout en portant une coiffe afin de ne pas être reconnues. Jésus-Christ aime nous rappeler de faire le bien en secret, enfermé à double tour dans notre chambre. Nous ne devons pas nous dévoiler au public. Jésus-Christ condamne ceux qui prient debout devant les passants pour prouver leur piété envers Dieu. Pour bien faire, nous devons être seul, enfermé dans notre cellule monastique. Loin du monde, nous pouvons prions Dieu et nous préparer à faire le bien en secret. Les véritables larmes du publicain sont préférables à la démonstration superficielle de pureté du pharisien. Cela signifie que personne ne doit voir en nous ce que Dieu aime, car dès qu’elle est dévoilée, l’humilité disparaît pour faire place à l’orgueil. C’est le concept de « l’humilité ».

6. Faire aux autres ce qu’on aimerait qu’ils fassent pour nous

Vouloir le bien des autres est un facteur d’apaisement général. Par exemple, une armée de mercenaires a pour mission la mise à mort de leurs ennemis. Vivre dans une civilisation où chacun d’entre nous est un assassin potentiel rend celle-ci invivable, car nous devons sans cesse rester vigilants pour survivre et ne pas recevoir un coup de couteau dans le dos. Nous devons alors concevoir des plans pour assassiner nos adversaires. Qui souhaite vivre dans une jungle chaque jour ?! Jésus-Christ a envoyé ses apôtres pour propager Ses commandements d’amour et de pureté. Les apôtres ont transformé la face du monde en l’apaisant. Ainsi, pendant plusieurs siècles, l’homme ne fut plus un loup pour l’homme mais un saint. Vivre dans une société gouvernée par la sagesse, la rend douce et paisible. Ainsi, le mal disparaît et se voit facilement, puisque le bien général est la tendance globale. Ainsi, le voleur est vite repéré et peut être puni avant de se réformer lui-même pour se fondre dans la masse. « Va et ne pêche plus », lui dit Jésus-Christ. Jésus-Christ nous invite à pardonner 7 fois 77 fois, donc infiniment. Nous devons trouver la ressource intérieure pour pardonner afin d’être un saint et non pas un mercenaire. C’est l’un des concepts du « pardon » qui mène à la « charité » collective.

7. S’attacher au bien que l’on perçoit dans les yeux de l’autre

Plus nous développons des pensées de jugement, plus nous sommes critiques envers autrui et envers nous-mêmes. Nous percevons sans cesse les erreurs commises par les autres et avons alors tendance à les accuser de tous les maux de la terre en oubliant que nous commettons nous-mêmes des erreurs. Ces pensées mènent à la perversion narcissique, si caractéristique de notre époque. À l’inverse, voir dans les yeux de l’autre ses qualités nous permet d’être moins critique vis-à-vis de lui et de nous-mêmes, par rebond. Ainsi, nous ne voyons plus la paille dans ses yeux mais la poutre dans les nôtres. Nous avons alors tendance à ne « plus juger pour ne pas être jugé » comme le dit Jésus-Christ. En effet, lorsque l’on cultive des pensées de jugement envers autrui, ceux-ci nous le rendent inconsciemment. Lorsque l’on cultive de bonnes pensées, les autres ont tendance à s’aligner sur les nôtres et à s’apaiser. C’est l’un des concepts du « pardon » qui mène à la « charité » collective.

8. Ne pas suivre les lois du monde mais celles de Dieu

Nous pouvons faire le choix de vivre en suivant le courant, de nager à contre-courant ou d’opter pour une nage transversale : échapper aux lois du monde sans en subir les dommages. Suivre le courant fait de nous des êtres dociles à toutes formes d’injustices, comme celles qui ont eu lieu durant la crise sanitaire du début des années 2020. La nage à contre-courant épuise rapidement ceux qui essayent de s’opposer ouvertement à l’injustice collective. Ils en payent même le prix fort au péril de leur vie publique et personnelle. Il vaut mieux s’échapper du monde, soit en s’en éloignant, soit en désobéissant intérieurement. Cette technique est efficace, car elle ne conduit pas à l’épuisement. Dans une société gouvernée par les réseaux sociaux, il est quasiment impossible de s’extraire de la tyrannie collective. Dans le passé, il était facile de se conduire en saint. Les autres pouvaient facilement adopter le même comportement puisqu’il n’y avait pas de modèle numérique imposé à tous. Les réseaux sociaux sont mortifères dès lors qu’ils véhiculent des pensées totalitaires. Dans tous les cas, la technologie est rarement utilisée pour le bien commun puisque ceux qui la construisent et la gèrent ont pour vocation de diffuser leurs propres idées. Par un effet immédiat, le spectateur adhère inconsciemment aux idées stupides et/ou absurdes. C’est le fameux « joueur de flûte d’Hamelin » qui conduit la jeunesse à sa propre perte. Autrefois, il était facile de s’extraire du monde en vivant dans un monastère austère, dominé par de saines valeurs.

9. Conserver précieusement la notion de bien et de mal

Jésus-Christ nous rappelle les bons et les mauvais comportements. Sa mission est de nature spirituelle puisque Dieu et Ses lois ne sont pas perceptibles par les cinq sens. L’homme est facilement trompé puisqu’il ne perçoit pas les concepts invisibles. Ce « sixième sens » consiste à détecter les lois qui conduisent à la corruption générale. Nos ancêtres vivaient dans des époques dominées par les lois naturelles : sans électricité, ni transport. La lenteur et le coucher dès la tombée de la nuit étaient la règle générale. Cette lenteur naturelle permet au cerveau de s’adapter et de favoriser la compréhension des lois qui régissent l’univers. L’agitation conduit le cerveau humain à l’affolement et la superficialité. À l’inverse, le calme induit la réflexion et l’analyse. L’agitation perturbe notre psyché. Ainsi, une vidéo où l’on crie comme des animaux peut entraîner des angoisses, tandis qu’un livre favorise l’imagination et la réflexion. Bien sûr, certains films peuvent engendrer un bon état émotionnel, mais il est bon de rappeler que la lecture est bénéfique à tout point de vue, aussi bien pour le langage, pour l’imagination et plus globalement pour la construction de la pensée. Nous devons garder en tête qu’ils existent des lois invisibles qui conduisent au chaos et d’autres qui conduisent au bien-être général. Les lois invisibles contemporaines ont tendance à déconstruire puisque la peur et le malheur sont omniprésents, et ce, davantage depuis le début des années 2020. Si nous persistons à vivre dans la peur, le futur sera fait de guerre et de chaos. Sans nul doute, nos pensées collectives peuvent influencer la matière. C’est pourquoi nous devons absolument garder l’orthodoxie du bien et du mal et favoriser les pensées qui conduisent au beau, au vrai, au bien, à la foi, à l’espérance et à la charité. « C’est à l’arbre que l’on reconnaît ses fruits » : les fruits contemporains ne mûrissent plus et ont un mauvais goût, ainsi on en déduit facilement que l’arbre est mauvais. Un homme qui possède une hache aura tendance à décapiter son adversaire, tandis qu’un homme qui détient du pain le distribuera. Nous sommes nous-mêmes les arbres et pouvons en reconnaître les fruits. Jésus-Christ nous a tout appris. Le monde passera mais Ses lois ne passeront pas.

10. Se comporter en dignes fils de Dieu

Les élus, dignes fils de Dieu, donnent l’exemple. Ainsi, ils sont les premiers à travailler et les derniers à se reposer. Dès le matin, ils apaisent la souffrance, guérissent, réparent. Ils mangent et se reposent seulement la nuit venue. Dans notre monde aux valeurs inversées, il est facile de penser d’abord à soi-même, de vouloir s’amuser et de refuser toute contrainte. Dans un pays gouverné par de tels individus, l’homme qui trébuche dans un chemin et tombe au sol n’est relevé par personne. Seul le samaritain, haï de tous, va secourir l’homme. Jésus-Christ nous rappelle que même si nous sommes méprisés de tous, nous devons donner de nous-mêmes pour améliorer le monde. C’est en montrant le bon exemple que les hommes suivent le chemin et se tournent vers le bien.

11. L’uniformité industrielle est mortifère

Dieu a donné aux hommes différents caractéristiques complémentaires. Certains peuples sont plus difficiles que d’autres, d’autres sont plus intellectuels que certains, tel peuple est physiquement doué, etc. La différence des compétences assure un monde fonctionnel. Nous sommes tous différents et apportons à la civilisation nos dons. Nous devons mettre notre talent personnel au service de la Cité de Dieu. La civilisation contemporaine tente de détruire les caractéristiques de l’individu afin d’en faire des produits identiques, tels des grains de sable de couleur monotone. Un homme déraciné, sans valeur est un esclave. Il est perdu et risque davantage de suivre la mode de son temps. Sa maison est fragile parce qu’elle est construite sur du sable. Seul l’homme qui bâtit sa maison sur le roc est sauvé : la conservation des commandements du Christ assure son propre salut. Nous sommes le sel de la terre parce que nous lui apportons de la saveur par nos dons personnels.

12. Le mariage est sacré

Dieu bénit l’union naturelle. La femme enfante de l’homme. Un eugénisme contemporain, une sorte de nazisme déguisé, consiste à faire croire que l’on peut changer de sexe à tout moment. Cette doctrine perverse anéantit la natalité puisqu’elle détruit les organes génitaux de ses victimes. C’est au nom de la jouissance personnelle que le dépeuplement futur est rendu possible. Les mariages entre individus de même sexe entraînent l’absence de procréation et donc la mort naturelle de la lignée. Cela prépare la civilisation au marché de la natalité par la procréation en laboratoire. C’est une infamie qui ne peut être tolérée. Chez les croyants, la stérilité est une malédiction. En effet, Dieu bénit le mariage et la procréation. Jésus-Christ bénit l’union sacrée qui permet de transformer le couple en une seule et même chair : la descendance naturelle assure la survie de l’humanité.

13. L’instruction est indispensable

L’école est un lieu qui doit enseigner de nobles valeurs à nos héritiers. L’école traditionnelle arrive à bout de souffle. Les enseignements sont mauvais et les méthodes employées apportent le désastre. Les jeunes générations ne savent pratiquement plus écrire et rencontrent de plus en plus de difficultés personnelles. L’école est devenue un modèle de médiocrité. L’acceptation de la bêtise entraîne la mise en esclavage des générations futures. L’homme est doué de conscience, de l’opposition du pouce aux autres doigts et de la parole. C’est ce qui lui donne sa supériorité sur le règne animal. Un être humain qui ne réfléchit pas devient pire qu’un insecte. L’école doit être totalement réformée. La laïcité doit être jetée au musée. L’enseignement religieux doit être la nouvelle norme pour notre jeunesse. Nos enfants doivent connaître l’histoire de Jésus-Christ et ses enseignements. Nous devons donner à nos enfants une solide éducation pour que les générations futures puissent créer une société meilleure gouvernée par l’amour de Dieu.

14. Aimer la simplicité

La théorie du progrès indéfini a entraîné un essor technologique sans fin. L’épuisement des ressources naturelles est une terrible réalité. L’internet pollue énormément en épuisant les sols de leurs terres rares et en alimentant des millions d’équipements sur la planète. Internet pollue autant que le secteur de l’aviation. Nous devons veiller à faire échouer les villes connectées qui entraîneront de terribles ravages sur la planète. Ces villes débarrassées des automobiles seront gouvernées par un communisme matérialiste et un écologisme d’apparat. Une spiritualité sectaire sera certainement encouragée pour que les citoyens ne se révoltent pas. Ainsi, on peut craindre que la perversion sexuelle, à l’image de la secte Rajneesh, domine ces cités perdues. On peut craindre l’apparition de gourous dans les années à venir, véritables maîtres de ces cités déchues. Si nous devons aimer la simplicité et favoriser la décroissance, nous devons conserver les commandements du Christ avant toute chose.

15. Rester joyeux

L’humour est important. Un saint triste est un triste saint comme le disait saint François de Sales. Le fait de rester joyeux permet de garder une bonne humeur malgré les circonstances. Toutefois, il convient de ne jamais se moquer mais de garder plutôt un esprit enfantin et taquin. On peut rigoler de circonstances, mais on ne doit jamais railler. La moquerie est un grand défaut qui peut mener à la méchanceté. Lancer des traits d’humour dans des périodes difficiles encourage ceux qui nous entourent. L’humour est un rempart contre la tristesse ou la mélancolie.

16. Encourager le développement des communautés catholiques respectant les règles ancestrales

Les saints sont de plus en plus rares puisque les individus sont encouragés à adopter des valeurs erratiques dominées par la peur et les rapports de force. Le christianisme a donné des saints tout au long de son histoire. En effet, lorsque l’homme est encouragé à donner le meilleur de soi-même, son comportement change et son esprit devient fort dans le bien. Nous devons encourager le retour aux traditions catholiques. Donner aux couvents et aux monastères des femmes et des hommes ayant soif de Dieu favorise l’apparition des saints. Des hommes et des femmes courageux apparaîtront pour stabiliser la civilisation et mettre en péril les forces qui veulent détruire notre civilisation créée par le Christ.

17. Favoriser l’élection d’un pape gardien des traditions catholiques antérieures au XXe siècle

L’Église traditionnelle n’est plus. Les prêtres sont souvent dévoyés et la hiérarchie de l’Église a renié les commandements de Dieu. Nous devons favoriser l’élection d’un saint pape pour que l’Église retourne aux antiques traditions. La messe selon saint Pie V est un sacrement qui encourage le bien, le beau et le vrai. C’est par la beauté des églises, de ses statues, des chants, de la cérémonie que les âmes s’élèvent et rencontrent Jésus-Christ. Jésus-Christ éprouve pour nous un amour sans borne parce qu’il est Dieu. Nous devons toujours garder en mémoire que l’amour de Dieu pour nous est supérieur à tout ce que nous pouvons imaginer ici-bas. Nous ne verrons Dieu que lorsque nous passerons de l’autre côté. Vraiment, « Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort ». Le travail de reconstruction de l’Église catholique, apostolique et romaine est incommensurable.

18. Et bien plus encore

Je n’ai malheureusement pas le temps de continuer à écrire plus longuement. Je préfère diffuser ce texte afin que le lecteur puisse l’améliorer par lui-même. Surtout, je ne suis pas prêtre. Je suis un homme né d’une famille pauvre. Je suis plutôt solitaire même si je suis marié. D’un point de vue professionnel, je suis devenu ingénieur en travaillant d’arrache-pied pour récupérer mes erreurs de jeunesse. Mon enfance fut terrible et mon adolescence perturbée. J’ai commis d’innombrables péché d’orgueil dans le passé et j’étais très dur envers les autres. En 2012, s’est opéré un tournant majeur dans ma personnalité. Ce changement je ne peux l’expliquer que de manière providentielle. J’ai senti l’amour du Christ me pardonner pour mes nombreuses fautes lors d’une journée inoubliable. Aujourd’hui, je n’ai rien à offrir si ce ne sont les commandements du Christ. Surtout, je crois qu’il faut être simple et ne rien vouloir. Si Dieu le veut, je pourrais, tout comme vous, contribuer au renouvellement de cette civilisation. Toutefois, ce n’est pas à moi de l’imposer. « Qui est comme Dieu ? » nous rappelle saint Michel. Nous sommes tous les contributeurs de la Cité de Dieu et devons nous laisser guider par la Providence qui nous mène là où Dieu Le veut. La Providence a ses secrets que nous ne pouvons pas connaître avant un temps donné. Que Dieu vous bénisse et vous garde.

Stéphane

19 février 2023

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