La lâcheté des girondins reste un phénomène contemporain

Les girondins « étonnent leurs partisans par leur nullité, par leur imprévoyance et par leur sotte vanité; où ils refusent de se joindre aux braves gens qui se sont levés pour leur querelle, et d’où ils s’éloignent sans avoir tiré un coup de fusil, sans avoir compromis leur considération au contact de vulgaires soldats ».

Ce comportement rappelle celui des élus contemporains, les intrigues et les mensonges arrosant mutuellement les uns et les autres camps sous couvert de causes populaires. Sans nommer quiconque, on remarquera que la mise en scène sur des photos de scènes de guerre rappelle quelque philosophe contemporain qui se complait dans le montage politique pour le plus grand malheur des peuples.

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La guerre universelle parce que la paix tuait la république

Les révolutionnaires voulaient à tout prix la guerre parce que la paix contribuait à la stabilité du royaume, autrement dit, la royauté se nourrissait de la paix. Sans guerre, la république n’avait plus aucun sens. C’est pourquoi les girondins ont déclaré les hostilités aux pays voisins de la France. Cependant, on ne vit jamais ces couards sur un champ de bataille. C’est le peuple qui payait et paye encore le prix du sang.

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La vérité sur les girondins

Les girondins et les jacobins ne formaient qu’un seul et unique corps. Il est faux d’affirmer que les girondins étaient des individus dignes d’honneur parce que « véritables sauveurs » de leur temps. Cette légende contribue à faire croire que la révolution était dirigée par ces êtres doués d’une ineffable bonté. Il n’y a là rien de plus faux. Retrouvez un extrait des « légendes révolutionnaires » rédigé par Edmond Biré.

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