Les origines machiavéliques du New Age

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Pourquoi avoir mis un tableau de l’indépendance des États-Unis pour cet article ? Parce que les origines du New Age sont clairement américaines et l’histoire contemporaine tend à le prouver. Le règne de la Bête s’impose depuis de longs siècles mais son avènement s’est accéléré depuis le début du XXe siècle.

Tout d’abord, qu’est-ce que le New Age ? Sous couvert d’ésotérisme et d’occultisme, le New Age est une désacralisation du Christianisme. Des individus œuvrent depuis les États-Unis d’Amérique pour déstabiliser l’Europe et le Moyen-Orient dans le but d’imposer une nouvelle ère luciférienne qui se veut esclavagiste et mortifère. Quant à l’Afrique et l’Amérique du sud, ces continents se trouvent maintenus sous un joug d’injustice et de cruauté depuis de nombreux siècles.

C’est un article parlant de Nicolas Roerich qui m’a permis de recouper de cruciales informations que je recherchais depuis quelques années déjà. L’orgueil de ceux qui œuvrent dans l’ombre leur fait commettre de graves erreurs. À la page 200 du fichier PDF nommé « la mission de Nicolas Roerich en Asie et à Shambhala », nous trouvons une photo qui nous apportent de précieux indices.

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Source complémentaire : Mission Nicolas Roerich Shambhala (voir page 200)

Nous voyons la photo d’une réception donnée à la mairie de New York City, le 20 juin 1929, en l’honneur de Nicolas Roerich. À la droite de l’énigmatique personnage se trouvait Charles Richard Crane, un richissime agitateur politique. Ce personnage clé, proche du président Wilson dans les années 1920, a notamment financé le nationalisme et la révolution bolchevique dans les pays de l’Est. Son influence fut vraiment très forte à travers le monde.

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Source complémentaire : Soutenance de thèse de Monsieur Zacharie Leclair

Je reviendrai rapidement sur Nicolas Roerich. Ce personnage énigmatique au visage fermé et opportuniste était proche de la Théosophie, gnose syncrétique inventée par Héléna Blavatsky qui peut se résumer à une philosophie influencée par plusieurs religions antiques (zoroastrisme, manichéisme, polythéisme, gnoses, etc…). Les écrits de Blavatsky eurent une influence phénoménale sur une large population du XIXe siècle dont Albert Einstein. Cela contribua largement à la déchristianisation de l’Europe en vue d’imposer, lentement, au fil des siècles, un Nouvel Ordre Mondial selon la volonté de personnes fortunées dont on ne sait finalement rien. Ce qui est certain, c’est que ces individus mettent en place, à certaines périodes de l’histoire, des personnes chargées d’attiser l’antisémitisme, le racisme, l’islamisme et les nationalismes afin de radicaliser les esprits. Cette radicalisation génère, bien évidemment, de terribles guerres.

Source complémentaire : Le courant Théosophique à travers l’œuvre singulière de Nicolas Roerich

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La théorie présentée en image, ci-dessus, se révèle tout à fait exacte. D’une part, le nationalisme est favorisé en France par l’imposition de mesures impopulaires qui sont propices à la destruction de la nation ; le FN est en train de faire un score jamais vu. D’autre part, l’Islam est encouragé grâce à de nombreuses campagnes d’islamisation des médias ainsi qu’à travers la construction de mosquées pendant que les églises chrétiennes sont détruites ou saccagées. Ainsi, ce qu’avait déjà fait Charles Crane dans les années 1920 est en train de se répéter dans toute l’Europe. La philanthropie se révèle être, en réalité, le financement de certains partis politiques ou de certains médias pour générer des tensions en vue d’une énième révolution déguisée en guerres civiles. Il est bien évident qu’une déstabilisation de l’économie mondiale générerait inéluctablement une troisième guerre mondiale.

Source complémentaire : Le gouvernement invisible

Les États-Unis d’Amérique sont en train de préparer leurs armées et d’envoyer leurs flottes, leurs compagnies et leurs chars dans plusieurs points du globe. Ainsi, des bataillons nazis sont soutenus en Ukraine par les États-Unis. Au Moyen-Orient, l’État Islamique, appuyé par les États-Unis, progresse dangereusement et massacre indifféremment des Chrétiens ou des Musulmans dès qu’ils ne se plient pas à la charia. Des bruits de guerre se font entendre dans les médias.

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Source complémentaire : Les néo-nazis ukrainiens entraînés par les États-Unis

Ce qu’il faut retenir de ces informations, c’est une chose capitale. Le document concernant la mission de Nicolas Roerich à Shambhala nous délivre de précieux renseignements. Le ton de cet écrit est résolument mensonger, il s’agit du style typiquement gnostique. Ces écrivains qui œuvrent du côté obscur ont du talent pour rédiger de longues phrases afin de noyer le poisson sous un tas d’éloges à l’endroit de ceux qui sont chargés de générer le chaos. Nous dégagerons de cette bouillie informative un élément qui confirme nos craintes, il s’agit des prophéties (page 130)

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« L’échec politique et économique en raison de la psychologie internationale » correspond tout à fait à notre siècle. De grands bouleversements sont à prévoir selon le plan de la Bête. Il est annoncé qu’un « règne éclairé de l’empereur Céleste dans le monde, un ordre de gouvernement marqué par le monisme du culte et des affaires de l’État » sera « sous l’hégémonie de la lumière ». Il semble, bien évidemment, que cette lumière est maléfique, c’est-à-dire luciférienne, puisqu’il s’agit d’une domination imposée par la force.

Ceci est confirmé par la phrase « Malheur à ceux qui rejettent l’esprit et préfèrent végéter dans l’ignorance, la faiblesse et une morale boueuse ». Ces propos manifestent une violence sous-jacente, mise en avant par des menaces ouvertes, envers ceux qui refuseraient d’être placés sous la domination d’un ordre totalitaire. On nous confirme ceci à travers la phrase « Le Nouveau Monde viendra avec la réalisation de la dignité humaine, de sa conception austère du devoir et de la responsabilité de chacun envers l’humanité et tout le Cosmos ».

Pour conclure cet article, nous retiendrons que les politiciens contemporains sont chargés d’agir à l’encontre du bon sens afin de produire un échec mondial qui générera une guerre implacable. Cela favorisera celui qui s’auto-proclamera comme un « Sauveur venu du Ciel ». Jésus-Christ nous avait prévenu que l’homme de la perdition viendrait et qu’il ne faudrait pas le croire : « si quelqu’un vous dit alors : le Christ est ici, ou : il est là, ne le croyez pas » (évangile de Jésus-Christ selon Matthieu 24.23)

Nos contemporains sont nombreux à boire la soupe médiatique qu’on leur sert au quotidien. À contrario, nos ancêtres Chrétiens n’étaient pas naïfs. Ils défendaient la justice, la droiture, la morale afin que la civilisation ne dérape pas. On constate, aujourd’hui, que les politiciens et les financiers vont à l’encontre du bon sens en renversant la morale, la droiture, la justice pour imposer une ère livrée à toutes sortes de pestes et de charognes.

Je tiens également à dire que la théorie du complot est dangereuse parce qu’elle réduit la vérité politique et historique à de simples clichés que l’on pourrait trouver dans les bistrots de quartier. En vérité, la réalité se veut complexe. C’est l’histoire de l’humanité qui écrit le grand livre. Les individus qui se conduisent mal sont les complices, actifs ou passifs, de l’énorme malaise contemporain. Dès que nous le pouvons, nous devons nous tourner vers la Lumière de Jésus-Christ. Ses saints nous ont laissé, au fil des siècles, de magnifiques témoignages d’intelligence spirituelle et d’Amour pour Dieu. Imitons ces vénérables Chrétiens, dans la mesure de nos capacités.

Lien vers le fichier PDF : https://lafrancechretienne.files.wordpress.com/2017/11/les_origines_machiaveliques_du_new_age.pdf

Le Jansénisme, une crise irrésolue dans l’histoire de l’Église

En 1640, Jansen (1585-1638), plus connu sous le nom latinisé de Jansénius, publie un ouvrage intitulé l’Augustinus. Celui-ci déclenchera une immense polémique dans la France du XVIIe siècle. Louis XIV condamna le Jansénisme. Le Pape Urbain VIII ainsi que ses successeurs condamnèrent cette doctrine dans différentes bulles. Le Jansénisme disparaît vers la fin du XIXe siècle. Vatican I, qui aura lieu du 8 décembre 1869 jusqu’au 20 octobre 1870, met définitivement un terme aux querelles successives.

Le Jansénisme, basé sur les écrits de Saint Augustin, affirme que Dieu n’accordera sa grâce qu’à ceux qui y sont prédestinés. Par conséquent, la liberté de l’homme serait réduite à néant. Cette doctrine s’avère fataliste puisqu’elle divise l’humanité en deux clans : les élus de Dieu et les autres.

Les Jésuites, fortement opposés aux Jansénistes, défendaient une thèse beaucoup plus humaniste. Voici un extrait tiré de l’ouvrage « Louis XIV » de Jean-Christian Petitfils : « En 1644, par exemple, le père Héreau admettait si bien la morale de l’honneur qu’il autorisait le duel des gentilshommes et l’avortement de la fille séduite et abandonnée… Sans songer à rejoindre le protestantisme, tout un courant nouveau, au début du XVIIe siècle, s’inquiéta de la montée de ces thèses laxistes, s’affligeant de voir l’esprit du siècle, futile et mondain, pénétrer l’Église de France. »

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Le Christ de Rubens représenterait un Christ Janséniste. Ses bras dressés à la verticale annoncent fatalement le nombre restreint des élus. Son attitude, dans une terrible souffrance, récuse l’accueil de la multitude. Par conséquent, ce Christ représente celui de la Justice mais certainement pas celui de la Miséricorde.

On voit qu’il est difficile de trancher clairement en faveur des Jésuites ou des Jansénistes parce que ce serait approuver une attitude partiale et, par conséquent, hérétique. Ce que l’on sait, c’est que l’Église a condamné le Jansénisme pour laisser la place à l’accueil de la multitude grâce à la Miséricorde divine. Cette attitude, entièrement favorable à la Miséricorde, approuvait insidieusement l’humanisme. Par conséquent, le salut universel qu’a prôné l’Église jusqu’à aujourd’hui a ouvert la porte à l’œcuménisme et à l’égalité des religions puisque le message du Christ a été dénaturé par une attitude exclusivement miséricordieuse à l’égard de l’humanité.

L’Église a probablement annoncé la crise dans laquelle l’humanité est engluée au XXIe siècle dès lors qu’elle condamnait irrémédiablement le Jansénisme. Dans tous les cas, l’histoire est ce qu’elle est parce Dieu l’a voulu ainsi. Ce que l’on peut conclure de ces événements historiques, c’est qu’un Concile aurait dû avoir lieu pour prendre les justes décisions qui auraient permis d’enrayer la crise ayant favorisé la naissance du Jansénisme. L’infaillibilité de l’Église ne peut être reconnue qu’à travers des Conciles diligentés avec respect en faveur de la Miséricorde et de la Justice Divine car l’une ne va pas sans l’autre.

En prônant exclusivement la Miséricorde, l’Église a ouvert la porte au salut collectif. Cet humanisme béat a conduit inéluctablement l’Occident à l’immoralité puisqu’il approuvait, en toute logique, l’esprit du monde en son sein. Cet humanisme a donné naissance aux doctrines matérialistes, comme le socialisme et le communisme, et a généré les guerres mondiales du XXe siècle.

À l’opposé, si l’on prône la sévère Justice Divine, on tombe dans la dictature spirituelle qui conduit à l’asservissement complet de l’humanité et à une fatalité morbide. Jésus-Christ a donné son sang, non pas pour condamner l’humanité ou pour la gracier « ad vitam æternam », mais, pour rétablir l’ordre dans un univers corrompu par le mal.

Chaque être humain peut être sauvé à condition de marcher sur le chemin de la droiture en acceptant toutefois sa fragilité naturelle. Sans compromis intelligible, on tombe irrémédiablement dans les hérésies humanistes (laxistes) ou fatalistes (autoritaires).

Par conséquent, il faudrait ouvrir un nouveau Concile favorable à la fin de l’humanisme béat pour que la Justice du Christ puisse reprendre la place qui est la sienne. Jésus-Christ est la Vérité. C’est pourquoi il annonçait sans complaisance ce que les hommes devaient entendre lorsqu’il était encore parmi nous. L’Amour brûlant de Dieu dépasse notre entendement. Sa Miséricorde est totale dès lors qu’il y a une réelle contrition dans le cœur des hommes, sinon, c’est sa Justice qui frappe de son bras pour réparer le mal qui a été fait.

La victoire de l’humanisme sur le monde a engendré la bête que l’on connaît aujourd’hui. C’est avec du bon sens et de la rigueur que l’on pourra réconcilier l’homme avec Dieu. Sans impulsion humaine favorable à la Justice Divine, l’homme sera condamné à disparaître dans la souffrance de son immoralité. La guerre serait alors le début des châtiments par la faute de cet humanisme béat qui refuse de considérer la Justice divine comme une réalité.

Lien vers le fichier PDF : http://www.fichier-pdf.fr/2014/12/21/jansenisme-une-crise-irresolue-dans-l-histoire-de-l-eglise/