La France se meurt !

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La France se meurt ! Ce ne sont pas de vains mots. Le Christianisme est en net recul, abandonné à son triste sort, appartenant à un passé qui semble déjà lointain. Au XIXe siècle, la religion catholique était majoritaire en France. Les défenseurs du Christ étaient encore nombreux. Puis, la troisième république a semé les graines de la mort. La loi de 1901 a interdit les associations religieuses. Les frères chrétiens ont dû fuir hors de France, pendant quelque temps, pour éviter de graves persécutions. Le témoignage du père Vincent de Paul Bailly, fondateur du journal la Croix, est d’ailleurs édifiant à ce sujet. Puis, la France a renié officiellement la religion catholique en 1905. L’Église était frappée de plein fouet.

Quelques années plus tard, des millions d’hommes, plus ou moins catholiques, mais, toujours braves et bons français, sont morts sur les champs de bataille, en 1914. La France s’est dépeuplée soudainement. Les femmes regardaient les photos de leurs maris perdus ou relisaient ces lettres écrites à la va-vite entre deux explosions ou quelques tirs de fusil. Deux décennies plus tard, le national-socialisme semait son venin mortifère en Europe. La France connaissait encore des moments extraordinairement cruels.

Mais, le coup de grâce survint par la suite. Lorsque la nation fut libérée, les esprits se relâchèrent soudainement. Les individus n’étaient plus amoureux de la vérité, mais, d’une fallacieuse liberté. Ils délaissèrent ce qui fit la beauté de notre nation pour se ruer dans les grandes surfaces, les cinémas ou s’avachir sur un canapé bordé de chips et de confiseries. La mollesse insidieuse distillait lentement son poison dans les âmes. Si nous lisions ou relisions les œuvres oubliées du XIXe siècle, rédigées par de pieux catholiques, nous nous rendrions compte que leurs nombreuses mises en garde concernaient, non pas leur époque, mais, la nôtre !

La barbarie est de retour, mais, elle ne marche plus au pas de l’oie, le bras levé. Désormais, elle se faufile derrière les faux-semblants. Elle trafique le sens des mots. Elle pervertit les phrases, trompe les esprits, caricature, pousse au rire sarcastique, défait la beauté d’un simple geste détestable, falsifie la réalité à l’aide de mots mal compris et mal orthographiés, croit inventer le renouveau alors qu’elle renoue simplement avec ce qui existait avant Jésus-Christ : l’inhumanité.

La violence apparaît en second lieu, lorsque les âmes trop appesanties pour réfléchir se laissent porter par des émotions plus ou moins vulgaires. Alors, à partir de cet instant, les yeux brillent d’une malice cruelle. Les esprits se mobilisent pour critiquer, haïr, maudire, et, enfin, tuer d’une haine satanique ceux qui se trouvent sur leur chemin. La barbarie n’est pas liée au hasard. Elle est programmée.

Ceux qui ne sont pas assez conscients de leur environnement se laissent porter doucement par la décadence. C’est comme s’ils descendaient une pente douce sur plusieurs kilomètres : leurs pas les entraînent au pied de la montagne sans qu’ils ne s’en aperçoivent, mais, il est déjà trop tard pour remonter. Le mal est fait. Ils ont descendu le chemin qui menait à leur perte. En bas se tient une armée de mercenaires prête à anéantir tout ce qui appartient au passé glorieux. C’est-à-dire la beauté, la joie, la paix, la morale, l’intelligence fine, l’héroïsme, le martyr, et, finalement, les commandements de Jésus-Christ.

La barbarie est un piège machiavélique qui prend ses ennemis au piège, non pas dans des conditions extrêmes, mais, bien au contraire, dans le confort d’un canapé, la torpeur d’une émission télévisée, un repas trop alcoolisé, une scène érotique ou une attitude addictive qui mène à la mort de l’âme. Les yeux de l’individu perdent leur éclat. Ses pupilles se rétrécissent dangereusement, son humanité cède la place à un goût prononcé pour le sang. Il roule dans un véhicule homicide, cruellement égoïste jusqu’au point d’écraser un vieillard qui trottinait péniblement sur le goudron ou un enfant qui courait après un ballon égaré. L’homme moderne est bien souvent une brute qui s’ignore. La lame du couteau attend d’être plantée dans le cou du voisin lorsque les supermarchés seront dévalisés, les pompes à essence vidées de leur substance.

Lorsque la faim causée par la crise financière rongera les estomacs, l’égoïsme aura fait son affaire : le manque de charité aura transformé l’homme en une bête cruelle, un Goth, un monstre sanguinaire qui s’imagine être une élite intellectuelle après avoir grommelé quelques mots vulgaires de ci et de là. Le XXIe siècle se transformera subitement en charnier avant que les survivants ne prennent conscience des erreurs passées.

La laideur, la bassesse, la raillerie, le mensonge, la vulgarité et la violence seront considérées, à juste titre, comme des plaies, des horreurs à bannir à jamais. Alors, dès ce moment-là, le Christianisme reviendra pour faire briller de sa belle lumière les hommes et les femmes ayant soif de charité, de vertu, de beauté, de grandeur, de morale, et, finalement, de Dieu. Le vrai Dieu Trinitaire sera de nouveau loué. Les hommes auront pris conscience de l’importance de la vérité et de la charité réunies. L’esprit aura étouffé l’animal qui sommeillait en chaque citoyen débonnaire du XXIe siècle : le véritable trésor n’est jamais matériel, mais, spirituel.

Les commandements divins servent à orchestrer le monde. Lorsque les hommes s’en dessaisissent, ceux-ci se condamnent eux-mêmes à une grave sanction, puisque, comme le disait saint Ambroise au temps de l’empire romain :

« Le sang de tant de martyrs et le bannissement de tant d’évêques persécutés étaient la véritable cause des révolutions de l’empire ; les princes ne peuvent s’assurer de la fidélité des hommes quand ils ne sont pas eux-mêmes fidèles à Dieu ; et les soulèvements d’une nation arienne contre un empereur arien était un effet de la justice divine, qui punissait l’impiété par l’impiété même. »

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